EXCLUSIF : accident de la route en MINI

Mercredi 4 juillet 2001 - 14 h 00 : une Mini Cooper aborde trop rapidement le virage et se retrouve sur le côté. Quelques minutes plus tard, les pompiers sont sur place pour dégager la victime. Les gendarmes sont alertés en même temps, mais restent en retrait pour assurer la sécurité et la circulation. Le calage : La stabilité de la Mini est assurée au moyen d'un treuil et de madriers. Des cales sont placées de part et d'autre du véhicule. La Mini ne doit plus bouger d'un pouce, afin d'assurer la sécurité de la victime et des intervenants.
Sécurité incendie : Immédiatement, le contact, puis la batterie (dans le coffre) sont coupés pour limiter les risques d'incendie. Rapidement, pare-brise et vitres latérales sont enlevés pour permettre aux sauveteurs d'accéder à la victime. Premiers secours : Dès les premiers instants sur les lieux, deux pompiers s'occupent de la victime pour lui donner les premiers soins. Malgré l'étroitesse de l'habitacle, il leur est possible de faire un premier bilan, tout en rassurant la victime (les sauveteurs parlent à la victime en permanence même si celle-ci est inconsciente). Découpe : Le dégagement de la victime s'avère nécessaire. Pour faciliter son évacuation sans agraver ses lésions, la Mini est découpée. La pince hydraulique entre en action. Extrèmement puissances, les pinces sont prêtes à couper, à écarter ou à écraser n'importe quelle tôle... attention les doigts !!!
Surveillance :
Une fois les montants coupés, le toit est déplié en "porte-feuilles". La victime maintenue par les pompiers n'a pas bougé et la Mini est restée parfaitement stable grâce au calage et à l'arrimage.
Les parties contondantes sont protégées avec les moyens du bord (tapis, housse, couverture, caoutchouc, ...)
Un pompier tient en permanence le bilan à jour. En cas d'agravation de l'état de la victime, des moyens supplémentaires peuvent être mis en œuvre immédiatement (SAMU, hélicoptère).
Protection :

Pour assurer leur sécurité, les pompiers sont équipés d'une veste en cuir et d'un casque pour se protéger des éventuelles projections (métal, verre et risque de feu) , ainsi que d'un gilet fluorescent pour signaler leur présence sur la voie publique.

Evacuation : La victime va pouvoir être évacuée sur un plan dur. Les sauveteurs maintiennent l'axe tête-cou-tronc parfaitement droit, pendant que leurs collègues approchent le plan dur (planche d'olivier) qui permettra de hisser, puis de dégager la victime. Préparation : Pendant ce temps, le matelas-coquille est préparé. Dès que la victime y sera placée , on extraira l'air à l'aide d'une pompe à dépression. On obtiendra ainsi un maintien parfait de la forme de la victime Rendu rigide par extraction de l'air et l'aglomération des billes qu'il contient, celui-ci permet de caler puis de maitenir la victime pendant son transport.
Brancardage : Six pompiers relèvent la victime avec une synchronisation parfaite, sous les ordres du chef d'équipe qui aura supervisé, contrôlé, dirigé et encouragé toute l'évacuation, sans manquer d'intervenir pour aider ses collègues. Conclusion : Les sapeurs-pompiers sont liés au secret professionnel. Vous ne saurez donc pas qui était la victime, ni son état, ni les circonstances de l'accident.
A moins de cliquer ICI.
En attendant, il reste néanmoins un cabriolet à vendre...

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